[Sources] Un petit gisement : les archives du Nouvel Obs

[Fourvin]

Au hasard d'une recherche au sujet des Noctambules (devenu Reflets Médicis 2), je suis tombé sur les archives du Nouvel Obs : tous les numéros du n°2 de novembre 1964 à 1993 sont accessibles gratuitement en pdf.

Dans les années 60, les cinémas art et essai parisiens avaient un pavé de programmation, avec leurs noms, adresses et tel, sans compter qu'on trouve des sélections de films à l'affiche avec les salles qui les passaient. Assez utiles pour retracer les dates d'ouvertures, fermetures et changement de noms.

http://recherche.nouvelobs.com/

Conseils d'utilisation : entrer le terme rechercher dans la barre en haut, à l'affichage des résultats, on peut les sélectionner par date dans la colonne de gauche.

Il faut juste faire attention que la numérisation, et donc la capacité à retrouver précisément les termes, a ses limites. Une visualisation directe, et une navigation avec les numéros proches permet d'affiner utilement le résultat.
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Vincent

[LenKinap]

Bonsoir,

Ils avaient surtout UN critique, Jean-Louis Bory. Un homme très intelligent, mais capable d'une mauvaise foi des plus remarquable et qui n'était pas insensible aux responsables des relations de presse masculins "éphèbes"* (on ne parlait pas de communication, ni de gay) et démolissant les autres (masculins ou féminins). Mais le style Bory était plein d'humour et de classe, il fallait seulement savoir lire entre les lignes. Il a fait les grandes heures du "Masque et la plume".


Il y avait -malheureusement- aussi Michel Cournot, qui était un anti-communiste notoire (ce journal a été successivement Mendesiste, Rocardien et là on ne sait plus trop où il en est). Alors quand on envoyait Michel Cournot à Moscou, ça donnait ça:

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0037_19650728/OBS0037_19650728_028.pdf

C'est l'une des seule critique négative du film, même Bory avait aimé le film. Disparu en 2007, son seul fait de gloire a été la réalisation d'un film très moyen, "Les gauloises bleues " en 1968. Ce type était une franche crapule, capable du malhonnêteté intellectuelle (digne de LF Céline avec les juifs) quand il s'agissait de tout ce qui sortait de l'URSS et la culture/cinéma populaire (Audiard). Il a ensuite été critique littéraire, en lèche pompe de "l’amusant" Jean Daniel ....

Je m'fous pas mal des critiques, ce sont des ratés sympathiques chantait Charlebois, lui même pas: il dégoulinait de haine !

Voir sa fiche Wiki, rien à ajouter;

http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Cournot

Même si Bory a été "influencé" pour certaines de ses critiques et que Cournot était un "enfoiré mondain", l'avantage était que ça tranchait dans le vif. Ce n'était pas du publi-rédactionnel, du consensus mou. Cournot a servi de "modèle" pour le film nuit d'ivresse (le critique qui se fait tailler les oreilles en pointe) à ce qu'on m'en a dit.

*: n'y voyez aucune allusion homophobe, c'est une vérité connue et non cachée par JL Bory qui avait beaucoup d'humour grinçant sur lui-même. Il avait déclaré dans une émission avoir aimé plus certains attachés de presse que leurs films ...
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