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Au fond du hall, un café, plutôt agréable, une mini salle d'arcades, et quelques ordinateurs connectés à Internet à usage gratuit, mais offrant des possibilités de surf limitées car dépourvues de claviers (ils seront vite supprimés).
Les plus grandes salles (1, 2, 3 et 8) sont équipées des sons Dolby SRD et SDDS (pas de DTS); toutes les autres salles sont équipées en son Sony Cinema Stereo (équivalent au Dolby SR). Depuis l'ouverture, les salles 4, 11 et 12 ont également accueilli le Dolby SRD. Tous les écrans sont courbes, et toutes les salles sont gradinées. Toutes les salles sont habillées d'un heureux mélange de noir et rouge (j'ai toujours eu un faible pour les salles rouges).
Ci-dessus, le plan en coupe des salles 1 à 7
Un escalator conduit aux salles 1 à 4.
Au premier niveau, la salle 1 correspond à la salle 1 du Montparnasse. Elle est maintenant gradinée, l'écran courbe et mur-à-mur mesure 12.50 mètres de base, elle possède 383 fauteuils. Elle est maintenant plus courte que l'ancienne salle 1. Petit coup de malchance, la salle brûla entièrement une nuit peu après son ouverture, et fut entièrement refaite pour rouvrir quelques semaines plus tard.
Derrière la salle 1, la nouvelle salle 2 utilise le volume de l'ancienne salle 5, du foyer, et la partie arrière de l'ancienne salle 1. Elle possède 282 fauteuils et un écran de 11 mètres de base. Le plafond est original (forme et peinture).
Au deuxième niveau, la salle 3 utilise le volume de l'ancienne salle 2, de l'appartement et de la terrasse (le bâtiment a gagné de la hauteur). Elle est plus large que longue, et son écran de 12 mètres et ses 177 fauteuils la rendent plus agréable que la salle 2.
La salle 4 se trouve à côté de la salle 3. C'est une petite salle de 117 fauteuils avec un écran de 6.70m. Comme les autres petites salles du complexe, elle ressemble aux autres petites salles récentes de Gaumont (Gaumont Italie, Gaumont Opéra Premier). Les conditions de projection y sont très correctes, mais l'écran mériterait d'être plus grand.
Au sous-sol, les salles 5, 6 et 7 remplacent les anciennes salles 3 et 4. Les salles 5 et 6 sont strictement identiques (88 fauteuils, écrans de 7.30 m), et la salle 7 n'est guère différente (87 fauteuils, écran de 7.50m). J'avoue n'avoir pas encore compris comment on avait pu remplacer deux salles moyennes totalisant sept-cents fauteuils par trois petites salles en totalisant moins de la moitié, l'augmentation de l'espace aux jambes n'expliquant pas tout; cependant, il est possible que le bar ait récupéré une partie du volume manquant (voir le plan). Pour l'anecdote, la cabine de projection vitrée a disparu, mais les plus observateurs pourront noter qu'un pont situé au-dessus du hall permet à l'opérateur de rejoindre la nouvelle cabine.
Il est maintenant temps de découvrir l'autre moitié du complexe, en empruntant un couloir étoilé qui n'est pas sans rappeler les couloirs des escalators du Pathé de Belle-Epine. Cette partie du cinéma fait plus reposante et plus intime. Le bar rétro (ci-contre) est superbe.
La salle 8 (384 fauteuils, écran de 12.30m) a de justesse la plus grande capacité, devant la salle 1, à laquelle elle ressemble beaucoup. Elle correspond à la salle 1 de l'ancien Gaumont Parnasse, avec des gradins bien sûr.
La salle 9 semble correspondre à l'ancienne salle 2, avec une capacité réduite, mais un écran comparable, et donc des qualités de projection supérieures (81 fauteuils, écran de 6.70m).
Les salles 10 et 11 (respectivement 105 et 163 fauteuils) possèdent des écrans identiques de 6.80m. Elles semblent utiliser les volumes des anciennes salles 4 et 5, et du couloir principal.
Au sous-sol, la salle 12 se trouve à la place de l'ancienne salle 3. Elle est aussi jolie que les autres, elle possède 129 fauteuils, mais son écran de 5.50m de base, le plus petit du complexe, mériterait d'être plus grand.
Les cabines de projection
Le cinéma est desservie par un ensemble complexe de cabines (le complexe a dû être intégré à un bâtiment existant, contrairement aux multiplexes construits de toutes pièces en périphérie). Une première cabine principale dessert les salles 1 et 2; les salles 3 et 4 ont des cabines individuelles (vous pouvez guêter le passage de l'opérateur, qui doit traverser les salles pour rejoindre les cabines). Au sous-sol, des plateaux sans-fin assurent la projection dans la cabine des salles 5, 6, et 7.
Visible du hall menant aux salles 8 à 12, la seconde cabine principale, un niveau au-dessus, dessert les salles 9 à 11. Les salles 8 et 12 ont chacune leur propre cabine.
A tout moment, la projection est assurée par deux projectionnistes. Dans les cabines principales, une voix synthétique annonce sur les ordinateurs les étapes des séances et procèdent à divers réglages (luminosité, volume sonore, changements de format).
Les films sont en très grandes majorité projetés en version française, mais il y a quelques versions originales, et pas nécessairement pour les films les moins importants (Titanic).
Malgré son absence de très grandes salles et d'écrans vraiment immenses ("impossible de repousser les murs du bâtiment existant") et son grand nombre de petites salles, le Gaumont Parnasse connaît un franc succès. En 1998, il était le deuxième cinéma le plus fréquenté de Paris (derrière l'UGC des Halles) et le sixième sur toute la France, avec le chiffre très impressionnant de plus de 1,5 millions d'entrées. En 1999, plus d'effet Titanic, la fréquentation se tassait dans tous les cinémas existant, le Gaumont Parnasse réalisait près de 1,3 millions d'entrées, ce qui le mettait au troisième rang parisien (derrière les UGC des Halles et de Bercy), et au huitième rang national.
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